Le mercredi de 14h30 à 16h30.Gymnase Emile Anthoine 9, rue Jean Rey 75015 Paris Métro : Bir-Hakeim
Le mardi et vendredi de 17h30 à 19h.Piscine Armand Massard 17 Rue de l'Arrivée 75015 Paris Métro : Montparnasse-Bienvenue
Le mercredi de 14h30 à 16h30. Gymnase Emile Anthoine 9, rue Jean Rey 75015 Paris Métro : Bir-Hakeim
Le mercredi de 14h30 à 16h30. Stade Emile Anthoine 9, rue Jean Rey 75015 Paris Métro : Bir-Hakeim
Le mercredi de 14h30 à 16h30. Gymnase Emile Anthoine 9, rue Jean Rey 75015 Paris Métro : Bir-Hakeim
Le mercredi de 14h30 à 16h30. Gymnase Emile Anthoine 9, rue Jean Rey 75015 Paris Métro : Bir-Hakeim
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Il existe plusieurs façons de bouger. Chaque type d’activité a ses avantages, et aucun ne peut complètement remplacer les autres. Activité à intensité modérée : La fréquence cardiaque de l’enfant augmente et il est légèrement essoufflé, tout en étant capable de maintenir une conversation avec un partenaire (ex. : marche rapide, vélo, patin, planche à roulettes, jouer au parc). Activité à intensité élevée : La fréquence cardiaque de l’enfant augmente beaucoup, il transpire et il est essoufflé au point de ne pas pouvoir parler (ex. : course, natation, soccer, ski de fond en soutenant un bon rythme). Activité aérobique : Exercice qui fait travailler les grands groupes musculaires à une intensité faible à modérée pendant une période soutenue. Cette activité permet d’améliorer les habiletés cardiorespiratoires (ex. : nage, course, vélo, saut à la corde). Activité de renforcement : Exercice qui développe et renforce les muscles et les os en utilisant des poids légers ou le poids du corps lorsque cela est possible (ex. : course, saut à la corde, grimper, gymnastique, redressements assis, pompes [push-up]). Il est souhaitable qu’un enfant pratique une grande variété d’activités physiques. Cela lui permettra de développer une base solide pour l’ensemble des habiletés motrices comme l’équilibre, le lancer, l’attrapé, les sauts, la nage et la course. Des études ont démontré que les enfants qui se spécialisent très jeunes dans un sport sont moins performants que les autres en grandissant parce qu’ils ne développent pas toutes leurs habiletés motrices.
L’activité physique peut prendre différentes formes dans la vie d’un enfant. Il y a bien sûr les sports organisés, comme le soccer, le karaté, le hockey, la gymnastique ou la natation. Les activités familiales représentent d’autres occasions de bouger : sorties au parc, à la piscine ou au terrain de jeu, promenades, randonnées pédestres, se lancer la balle ou mettre de la musique et danser dans le salon. Il est également possible d’intégrer l’activité physique au quotidien de la famille : marcher pour aller à l’école et en revenir ou pour se rendre à l’épicerie; aller promener le chien; participer aux tâches domestiques : vider ou remplir le lave-vaisselle, ranger les paniers de linge, porter les sacs d’épicerie, aider à ramasser les feuilles à l’automne ou à déneiger l’entrée l’hiver, etc.; monter plus souvent les escaliers si on habite un immeuble à logements. Si vous habitez dans un immeuble à plusieurs étages, vous pouvez débuter en descendant à pied tous les escaliers. Vous pourriez ensuite monter un étage et prendre l’ascenseur pour le reste du trajet et ajouter progressivement un étage toutes les deux semaines.
Les bonnes habitudes en matière d’activité physique se prennent très tôt. Par conséquent, les parents jouent un rôle essentiel afin de transmettre l’importance de bouger et d’être actif. Les enfants ont d’ailleurs plus de facilité à être actifs s’ils sentent l’approbation de leur entourage et si leurs parents valorisent l’activité physique. Pour soutenir votre enfant, n’hésitez pas à l’encourager et à jouer le rôle de l’entraîneur. Créez des occasions d’être actifs ensemble et assurez-vous également que votre enfant a l’équipement dont il a besoin pour pratiquer l’activité. Enfin, encadrez bien les activités auxquelles votre enfant participe. Incitez-le à persévérer sans toutefois lui mettre de la pression. À cet âge, l’important est avant tout qu’il découvre et acquière le plaisir de bouger.
La Société canadienne de pédiatrie ne fixe aucun temps d’écran maximal pour les enfants de 5 ans et plus. Elle mise plutôt sur une saine utilisation des écrans qui ne nuit pas aux activités scolaires, à l’activité physique, au sommeil et aux activités sociales des enfants, car ces activités doivent être priorisées. Pour sa part, les Directives canadiennes en matière de mouvement sur 24 heures recommandent que les enfants de 5 ans et plus ne passent pas plus de 2 heures par jour devant un écran. Fermer les écrans ne suffit toutefois pas. Il faut proposer aux enfants des activités physiques de remplacement qui les aideront à bouger.
Les cours d’éducation physique et à la santé sont obligatoires dans les écoles primaires. Selon le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, ces cours devraient occuper 2 heures par semaine dans l’horaire des écoliers. Le programme proposé par le Ministère comprend trois compétences à développer : Agir dans un contexte d’activité physique : L’enfant doit pratiquer des éléments importants pour bien bouger, comme l’équilibre et la coordination. Pour y arriver, il devra entre autres enchaîner des actions ou les réaliser de façon simultanée; Interagir dans un contexte d’activité physique : L’enfant apprend à adapter ses actions en fonction de celles des autres. Il doit ainsi se synchroniser et communiquer avec eux. Il développera alors la capacité à travailler en équipe et à avoir des réactions acceptables lors d’une victoire ou d’une défaite; Adopter un mode de vie sain et actif : L’enfant développera des outils pour prendre en charge sa santé et demeurer actif. Il apprendra à évaluer les répercussions de ses actions sur son bien-être pour ainsi faire de bons choix par rapport à son mode de vie. Le cours d’éducation physique et à la santé au primaire offre donc des activités variées et adaptées au développement de l’enfant. Il s’agit avant tout d’une initiation à la pratique sportive qui aidera les enfants à avoir une attitude positive par rapport à l’activité physique et qui leur donnera les moyens d’être actifs à l’extérieur de l’école. Pour cette raison, l’accent est mis sur le développement des habiletés physiques. Cependant, les activités de nature compétitive ont aussi leur place puisqu’elles sont une source de motivation pour certains élèves. Enfin, bouger à l’école ne se limite pas aux cours d’éducation physique et à la santé. Les moments libres comme la récréation ou l’heure du dîner sont propices à l’activité physique. Des études estiment d’ailleurs que lorsque les enfants y sont actifs, ces moments correspondent à 40 minutes d’activité physique d’intensité moyenne à élevée par jour.
« Pour votre santé, bougez ! » Ce slogan, lancé par l’OMS (Organisation mondiale de la santé), n’est pas anodin. L’activité sportive développe la coordination, l’équilibre, la vitesse, la souplesse. Elle fortifie le cœur, les poumons et renforce le squelette. L’inactivité est, a contrario, source de décalcification. Autre vertu du sport : il prévient le surpoids et participe à sa régulation. D’ailleurs, côté alimentation, les repas doivent rester au nombre de quatre par jour. Il convient toutefois de privilégier les sucres lents comme les céréales, pain, pâtes, et le riz dès le petit-déjeuner. Tous les produits de goût sucré sont un « jerrycan de secours » à utiliser pour maintenir l’effort, lorsque le réservoir principal des sucres lents est à sec. Mais gare à ne pas en abuser : ils favorisent la fabrication des graisses et la prise de poids. Si le sport a lieu après 18h, le goûter peut être renforcé. L’enfant doit recharger ses batteries avec un laitage, un fruit et un produit céréalier.
Selon les Directives canadiennes en matière d’activité physique, les enfants de 5 à 11 ans devraient faire : Seulement 47 % des enfants canadiens de 5 à 11 ans feraient au moins 60 minutes par jour d’activité physique d’intensité modérée à élevée. 60 minutes d’activité physique d’intensité modérée à élevée chaque jour; des activités d’intensité élevée au moins 3 fois par semaine; des activités qui favorisent le renforcement des muscles et des os 3 fois par semaine. Il ne s’agit toutefois pas de faire des séances de musculation, mais plutôt des activités qui font travailler les muscles contre une résistance, comme grimper.
La Société canadienne de pédiatrie souligne toutefois que les enfants qui sont peu actifs devraient débuter graduellement. Ils devraient faire d’abord seulement quelques exercices, puis augmenter petit à petit jusqu’à l’atteinte des objectifs suggérés. Par exemple, ils peuvent commencer par des tranches de 15 à 30 secondes d’activités d’intensité modérée à élevée entrecoupées de périodes de repos actif (c’est-à-dire 1 à 2 minutes de marche), pour un total de 10 à 15 minutes par séance. Après 2 ou 3 semaines à ce rythme, une progression vers une durée d’exercice de 1 à 3 minutes avec des périodes de 1 à 2 minutes de repos actif permettra à l’enfant de développer des qualités cardiorespiratoires. En effet, même pratiquer un peu d’exercice aura des effets bénéfiques pour l’enfant.
Kino-Québec croit toutefois que les recommandations canadiennes ont été formulées davantage dans une perspective médicale et ne favoriseraient pas un changement de comportement chez les jeunes. Selon cet organisme, la fréquence à laquelle l’enfant est actif est plus importante que la durée de ses activités. Pour cette raison, Kino-Québec suggère plutôt que les enfants fassent le plus d’activité physique possible. Cette recommandation serait plus adaptée, selon l’organisme, aux différents profils de jeunes. Enfin, les enfants devraient adopter un mode de vie actif de façon permanente pour que les effets bénéfiques qui en découlent ne disparaissent pas avec le temps.